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Photo du rédacteurJean-Luc Wertenschlag

Elephonic sort sa trompe

Un barathon musical, du presque jamais vu au centre ville mulhousien. Et pourtant, vendredi soir, le festival Elephonic, toutes trompes dehors, a rassemblé une pléthore de spectateurs.

Les organisateurs du festival Elephonic ont relevé un défi : oublier le quotidien en permettant à la population d’être au contact de quelques précieuses notes musicales et de danser dans plusieurs bars du centre ville, à l’heure même où les gens s’enferment derrière leurs murs… Pari réussi pour une première. Ici ce n’est pas le festival de Cannes, on ne boit pas de champagne mais de la bière et du café — mais surtout, place à la musique, aux musiciens et au public. C’est en invitant des groupes locaux, que les maîtres de cérémonie d’Elephonic, ont ouvert la scène musicale du barathon mulhousien.

« Scène ouverte au centre ville »

L’atmosphère semble prouver, ici comme ailleurs, que chacun peut avoir envie de faire la fête, tout simplement, le temps d’une soirée. Premier concert, première station. En solo, Denis Scheubel, entame son concert, au bar La Parenthèse, tantôt rock, tantôt pop, avec des influences puisées du côté de Dire Straits, Jacques Higelin et Alain Bashung. Mais ce n’est là que le début d’une nuit festive : les spectateurs qui ont osé investir la scène ouverte du centre ville, se retrouvent, pour la seconde étape, sur les pavés du café Montaigne. Face au public, les quatre musiciens de l’orchestre DIVAS, rockeurs inspirés des mélodies pop des années 70, délivrent un répertoire fougueux et endiablé à l’image de Speed like Steve Mc Queen. En un clin d’oeil, le public de plus en plus nombreux, atterrit maintenant chez les Copains d’abord, où les attendent le groupe Parano, qui distille à merveille un cocktail tonique et dépaysant de rock français, à base de guitare, d’ukulele et d’accordéon. Et dans la foule assidue, un spectateur des plus attentifs : la mascotte du festival, l’éléphant d’Elephonic ! Dernier concert, dernière station : les trois rappeurs de la Vieille Ecole terminent en apothéose et la « vibe » est à son comble au Tam-Tam. Et malgré l’heure tardive, l’engouement du public n’a pas faibli. Tout le monde a suivi !

Florence Platof

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Le groupe Parano a distillé un cocktail tonique de rock français, devant les spectateurs du café des Copains d’abord. Photo Florence Platof


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