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Photo du rédacteurJean-Luc Wertenschlag

Les belles heures piétonnes

Premières heures de festivités réussies et fréquentées, vendredi soir dans le secteur de la rue de l’Arsenal. A l’initiative du collectif Old School, « l’Arsenal fait sa loi » a bien démarré.


 Le quartier est fermé aux voitures exceptés quelques têtus et dangereux irréductibles, tout ce week-end, et il est bon d’y flâner en toute tranquillité… Concerts divers et surtout échanges et convivialité autour des nombreuses terrasses : habitants et habitués de ce triangle d’or de l’animation nocturne, familles et bandes de jeunes, badauds venus pour les « Scènes de rues » et poussant la balade, par la musique attirés, tous ont fait bon ménage, sourires aux lèvres.  Un état d’esprit « vacanciers » et partageur qui était exactement celui souhaité par Peggy Roig, cheville ouvrière de l’organisation éclair de cette manifestation, certes déjà défrichée en 2003, mais bien musclée par cette étudiante en maîtrise Culture et communication, native du quartier. Autour d’elle, de nombreux bénévoles, têtes connues ou nouvelles fédérées sous la bannière de l’association Old School, et une quinzaine de groupes et d’artistes, venus bénévolement eux aussi, de Strasbourg, Belfort, Besançon et Mulhouse.

De bonnes ondes

 Avec des bouts de ficelle, les 1 000 € de la bourse « Envie d’agir », l’aide logistique, tout de même, de la mairie, et beaucoup d’énergie, « L’Arsenal fait sa loi » répand donc tout ce week-end sur le quartier ses bonnes ondes. Un courant informel et quelque peu débridé, à l’image du « Café citoyen » annoncé devant « Le Greffier » et qui s’est réduit en grande partie finalement à un inusable et récurent affrontement entre deux frères gentiment ennemis de toujours, l’adjoint à la culture Michel Samuel-Weis et Jean-Luc Wertenschlag, père fondateur du Noumatrouff et agitateur d’idées, autour de quelques bonnes questions : destruction malheureuse du « Phoenix », trou béant place de la Concorde (l’adjoint eut beau jeu de répondre que l’endroit est privé…), avenue du Caumont, silence pesant autour de la Cour des Chaînes, « Bêtes de scènes » réduit à la portion congrue, piétonnisation de la rue de l’Arsenal.  Aux airs manouches de Terno Sinto ou techno de Jujudoka, de Sergent Poppers ou d’Hamid Vincent, la soirée s’est donc écoulée, sous les étoiles et la douceur de vivre…

C.S.C.

La suite aujourd’hui : marché aux puces de 6 h à 18 h rue de l’Arsenal et repas de quartier rue des Franciscains.


Concerts, échanges et convivialité autour des nombreuses terrasses.(Photo DNA – A.-P.)

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