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Mulhouse loves Freiburg

[Revue de presse]

Article réalisé pour le Petit Futé Mulhouse

L'interview de Jean-Luc Wertenschlag : Mulhouse loves Freiburg




Initiateur du projet Mulhouse Loves Freiburg, Jean-Luc Wertenschlag, rédacteur en chef de Radio WNE, a toujours été un transfrontalier convaincu. Ce projet, c’est l’aboutissement d’années à agir et à réfléchir aux liens entre les deux villes, mais aussi, plus largement, à ce qui unit tous les Rhénans.


Comment est né le projet ?

Cela fait des années que je travaille sur le lien Mulhouse/Freiburg mais, avec la ligne de TER Mulhouse – Müllheim rouverte en janvier 2025, c’était l’occasion d’enfin créer quelque chose qui nous rapproche vraiment, de faire des liens entre les frontaliers, des connexions fortes. Il fallait donner envie de s’intéresser l’un à l’autre et l’engouement des jeunes est le signe de ce manque.


Qu’est-ce que ce projet ?

Mulhouse Loves Freiburg, c’est un projet pour l’éternité. Tout le monde peut se l’approprier, le faire vivre et grandir, l’amplifier. En juin il y aura déjà des échanges musicaux entre les deux villes avec la volonté du faire ensemble. Il faut s’amuser, se rencontrer, dialoguer… mais aussi polémiquer… trinquer ensemble et bien manger aussi ! En somme, Mulhouse Loves Freiburg, c’est échanger sur tous les plans !


Pourquoi avoir choisi Freiburg ?

On ne va pas assez souvent, nous, les Mulhousiens, à Freiburg. Je me souviens de l’époque des débuts du Noumatrouff, quand les échanges étaient permanents entre Mulhouse et Freiburg, mais aussi avec Basel. J’étais alors étudiant et j’avais pour habitude d’aller écouter des concerts dans ces villes. Le Noumatrouff est né sur le modèle allemand, alors que nous nous disions qu’il n’y avait rien à Mulhouse. Aujourd’hui, c’est cela qu’il faut recréer : l’envie de s’inspirer !


Que souhaiteriez-vous pour la suite ?

J’aimerais que les mentalités changent. On oublie trop, en France, nos voisins Allemands et Suisses. En Alsace, nous avons tendance à penser qu’il n’y a que nous. On pense Strasbourg, Colmar, un peu Mulhouse et c’est tout. Il faut se remettre à penser plus grand, à penser rhénan. Il faut inscrire la possibilité d’échange dans les mentalités et créer un lien fort et durable. Pour créer, il faudrait toujours se demander, à chaque question, sur tous les sujets: « Mais comment font-ils de l’autre côté de la frontière ? ».


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