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À voir

Petite sélection subjective de séries, films, documentaires.

Sommaire :





  1. Séries




MASTERS OF SEX

Série US en 4 saisons et 46 épisodes (2013 à 2016)

L'histoire vraie de William Masters, gynécologue, et Virginia Johnson, jeune femme indépendante et libérée, qui vont devenir ensemble, dans les années 50, des pionniers dans l'étude des comportements sexuels, en particulier ceux de la femme, et cherchent à découvrir les secrets du désir et de l’orgasme.




PARLEMENT

Série franco-germano-belge en 4 saisons (2020-2025)

Cette série très drôle décrit la découverte du Parlement européen et de son fonctionnement par un jeune assistant parlementaire, Samy, qui tente au cours des épisodes de faire adopter un amendement interdisant le shark finning. Coproduction internationale, Parlement est joué en trois langues principales : le français, l'anglais, l'allemand.





  1. Documentaires




LE BLANCHIMENT DES TROUPES COLONIALES

Documentaire de Jean-Baptiste Dusséaux (diffusé sur France 3 en 2016). Durée 52 minutes.

En l’espace de quelques semaines, à l’automne 1944, alors que la guerre contre les nazis fait rage en France, l’armée française retire du front les soldats noirs africains, surnommés "Tirailleurs Sénégalais", pour les remplacer par de jeunes soldats blancs et métropolitains. Les archives de l’armée françaises de 1944 parlent à l’époque de "blanchiment" ou de « blanchissement". Cette opération logistique de l’armée reste un épisode méconnu de la guerre 1939-1945. Elle a concerné environ 20000 soldats Noirs qui ont été brutalement retirés des zones de combats pour être "renvoyés au pays». Comment expliquer une opération logistique que de nombreux historiens jugent aujourd’hui, à l’instar de quelques militaires à l’époque, stratégiquement très risquée alors que durant cet hiver 1944, les combats contre les Allemands sont acharnés et la guerre encore loin d'être gagnée ? Tel est l’enjeu du film : examiner l’apport immense, mais encore ignoré, des colonies françaises d’Afrique dans la survie de la France et dans la naissance de la France Libre. Beaucoup s’accordent aujourd’hui pour dire que sans l’Afrique, la France n’aurait pas fait partie des pays vainqueurs en 1945. L’Afrique a également offert à la France un vivier inestimable d’hommes qui lui ont permis de poursuivre le combat : les soldats coloniaux furent les seuls, de 1940 à 1943, à maintenir la France debout. Ce sont eux qui, sous les ordres du général Leclerc, enchaînèrent batailles et victoires. Encore eux qui, durant l’été 1944, cette fois-ci sous les ordres du général de Lattre, débarquent en Provence et remontent rapidement la vallée du Rhône pour bientôt espérer combattre les Allemands sur leur sol. Mais, pour les soldats Noirs retirés des zones de combat, il en fut autrement. La guerre a été gagnée sans eux. Les autorités militaires de l’époque invoquent d’abord le froid pour justifier le blanchiment : les soldats africains noirs seraient physiquement inadaptés au froid européen et donc totalement inopérants dans les combats hivernaux. L’hiver 1944 a en effet été particulièrement rigoureux, mais rien dans les archives ne montre que les Noirs en aient plus souffert que les autres soldats, Blancs ou Arabes. On sait aujourd’hui, grâce aux recherches des quelques historiens qui s’intéressent à ce sujet encore assez peu exploré, que les raisons sont multiples et imbriquées : volonté du Général de Gaulle de montrer que les Français se sont libérés par eux-mêmes ; nécessité d’amalgamer les Résistants à l’armée française ; restriction du matériel ; peur du métissage avec les populations métropolitaines... À travers témoignages, interviews, archives et dessins d’illustration, ce film explore les tenants et aboutissants de cette sombre histoire de la France, à l’heure où les anciens soldats de la Seconde Guerre mondiale se font de plus en plus rares.







HISTOIRES D'UNE NATION

Série documentaire française en 4 épisodes de 55 minutes (2018). Réalisation Yann Coquart, sur un texte de Françoise Davisse et Carl Aderhold.

Les «Histoires d'une nation» sont celles de toutes ces générations venues faire leur vie dans un nouveau pays, la France. Cette poignante série documentaire raconte 150 ans de l'histoire de France, de 1870 à 2005, 150 ans qui ont conduit à ce qu'aujourd'hui un quart de la population française trouve ses racines à l’extérieur du territoire. De Michel Drucker à Camélia Jordana, de Ramzy à Estelle Mossely, enfants, petits-enfants, arrière-petits enfants d’Italiens, de Polonais, d’Arméniens, de Russes, d’Algériens, de Marocains, de Cambodgiens ou de Chinois, connus ou pas, ils nous racontent leurs histoires familiales. 








ET L'HOMME CRÉA LA SECRÉTAIRE

Documentaire


THOMAS SANKARA, L'HOMME INTÈGRE

Film documentaire français réalisé par Robin Shuffield (2006). Durée 1h40.

Rarement président africain aura autant incarné la dignité et la volonté d’exister d’un continent meurtri. Assassiné le 15 octobre 1987, le président du Burkina Faso, Thomas Sankara, est devenu un symbole et une référence politique majeure pour toute l’Afrique. Les points cardinaux de son action, durant ses quatre ans au pouvoir, étaient : lutte contre la corruption, développement autocentré, condamnation du néocolonialisme, éducation et santé pour tous, émancipation des femmes. Dans tous ces domaines, il a adopté des mesures concrètes comme la réduction du train de vie de l’Etat (à commencer par le sien propre), interdiction de certaines importations de produits alimentaires et réforme agraire, campagnes de scolarisation et de vaccinations (pour lesquelles il a reçu les félicitations de l’Organisation mondiale de la santé), dénonciation des ingérences françaises, interdiction de la polygamie et lutte contre l’excision, etc. (Le Monde Diplomatique)






HONGKONG, GÉNÉRATION RÉTROCESSION

Un documentaire de Alain Lewkowicz (France 2017). 57 minutes.

Vingt ans après la rétrocession de Hong Kong à la Chine, la jeune génération, politisée, se dresse face à Pékin pour réclamer le suffrage universel et la démocratie. Ils sont nés aux alentours de 1997, année où le Royaume-Uni a rétrocédé Hong Kong à la Chine. Depuis cette date et jusqu’en 2047, la République populaire s’est engagée à maintenir les systèmes économique et législatif ainsi que le mode de vie propres à l’île, à travers la politique "un pays, deux systèmes", qui s’applique dans la région administrative spéciale de Hong Kong. Dans ce paysage, une génération de jeunes gens politisés se fait connaître et dénonce l’autoritarisme croissant de Pékin, qui se manifeste, par exemple, par le refus d’accorder le suffrage universel aux Hongkongais, le fait que les candidats au pouvoir exécutif doivent être adoubés – autrement dit, choisis – par le parti communiste chinois ou encore la tentative d’imposer des cours "d’éducation patriotique" aux enfants. Résistance. En dressant le portrait des leaders locaux, le documentaire d’Alain Lewkowicz prend le pouls d’une jeunesse qui n’a pas connu la vie sous souveraineté britannique : ni Anglais ni Chinois, ils représentent une génération de culture hongkongaise, prête à se battre pour imposer la démocratie face à ce qui est ressenti comme la volonté de domination d’une nouvelle puissance occupante.


SOUS L'EMPRISE DU COCA

Documentaire de Julie Delettre. Production Wild Angle Productions. Durée 30 minutes. Diffusion en octobre 2016 sur LCP dans la série “Les dessous de la mondialisation”.

Au Mexique, Coca-Cola a acquis un pouvoir considérable. Dans le sud du pays, au Chiapas, l'un des états les plus pauvres, la multinationale américaine a fait main basse sur l'eau et sur la vie de ses habitants. Le Chiapas est considéré comme le réservoir d'eau du Mexique. Dans les années 80, la firme Coca Cola installe à San Cristobal de Las Casas sa plus grosse usine, qui emploie près de 300 personnes. Elle y pompe l'eau nécessaire à sa production, puisant directement dans la nappe phréatique de la ville jusqu'à en assécher certaines communautés alentours. Pour fabriquer 1 litre de Coca, il ne faudrait pas moins de 6 litres d'eau. Et les bénéfices de cette industrie ne semblent pas encourager les pouvoirs publics à affronter les problèmes de son réseau hydrique vétuste. Entré dans l'ALENA en 1994, le Mexique a suivi les pas des Etats-Unis dans sa politique néolibérale. La multinationale américaine s'est ainsi immiscée partout. Pas un village qui ne soit labellisé aux couleurs rouges et blanches de la marque. Les Mexicains sont devenus les plus gros consommateurs au monde de soda et notamment de Coca-Cola. Lors des cérémonies et rituels mayas, la boisson gazeuse remplace désormais les boissons fermentées d'autrefois. Des conséquences sanitaires désastreuses en découlent: 70 % de la population, sevrée également à la malbouffe, est en surpoids. Le diabète est l'une des principales causes de mortalité. Face à ce fléau, certains habitants tentent se mobilisent et tentent de se réapproprier leur ressource naturelle.


MILLI VANILLI (DU HIT À LA HONTE)

Documentaire sorti en 2016 - durée 60 minutes.

À la fin des années 1980, l'Allemand Rob Pilatus et son acolyte français Fabrice Morvan inondent la planète pop avec le tube «Girl you know it's true». Le duo répondant au nom de Milli Vanilli est alors en tête des charts. Jusqu'au jour où le monde découvre qu'il n'a jamais chanté la moindre note... Le conte de fées vire au plus grand scandale de l'histoire de la pop et conduit Pilatus à une mort prématurée.


UN COUPABLE IDÉAL

Documentaire de Jean-Xavier de Lestrade (2003). Durée 111 minutes. Titre international : Murder on a sunday morning. Oscar du meilleur documentaire 2002.

Le 7 mai 2000 à Jacksonville en Floride, une touriste de 65 ans est tuée d'une balle dans la tête, devant son mari, par un jeune Noir qui lui vole son sac à main. Le signalement est à peine donné que Brenton Butler, un garçon de 15 ans qui habite dans le voisinage, est arrêté. Son avocat commis d'office, Patrick McGuinness, va tout faire pour éviter la prison à vie au jeune homme

Liens : Wikipédia • Allociné • Télérama •


La Guerre des mondes selon Orson Welles

Documentaire de Catherine O’Connell (USA). Durée 53 minutes. Diffusé sur Arte en 2016.

En 1938, Orson Welles provoque la panique en lançant à la radio un feuilleton adapté du roman «La Guerre des mondes» simulant l'annonce d'une attaque extraterrestre. « Nous interrompons ce programme pour un flash info » : c'est par cette phrase que tout a commencé, ce 30 octobre 1938, veille de Halloween, à 20 heures sur la côte est des Etats-Unis. Orson Welles, 23 ans, adapte à la radio La Guerre des mondes, de H. G. Wells. Et le pays, affolé, va croire pendant quarante-cinq minutes que les Martiens sont en train d'atterrir dans le New Jersey. « J'ai gobé toute l'histoire au fil de sa diffusion comme une nouvelle crise nationale », dira un auditeur éberlué par sa propre crédulité. Comment autant d'Américains ont-ils pu paniquer ainsi ? Ce passionnant documentaire propose quelques explications. En 1938, 80 % des foyers américains sont équipés d'un poste de radio, et l'imminence d'une guerre en Europe et plusieurs événements tragiques ont rendu les auditeurs accros aux flashs info qui interrompent le cours des émissions : ainsi, l'accident du dirigeable Hindenburg a été commenté en direct par un journaliste horrifié. Orson Welles s'en souviendra pour sa Guerre des mondes. Sur le plateau de la radio, il dirige ses acteurs comme un chef d'orchestre, en ménageant des silences pour faire monter l’angoisse. Le documentaire mêle malicieusement photos d'archives et reconstitutions de témoignages. A 20h45, la chaîne CBS exige qu'Orson Welles précise qu'il s'agit d'une fiction. L'acteur tient bon encore quelques minutes... Le lendemain, tous les journaux mettent l'affaire en une, faisant connaître le jeune Orson Welles dans le monde entier ! Très vite, la RKO lui offre un contrat pour réaliser trois films en toute liberté. Le premier sera Citizen Kane, l'histoire d'un mégalo prêt à tout pour réussir.

Liens : Télérama • Youtube •


LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE

Documentaire de Gilles Ballaster et Yannick Kergoat (France 2012). Durée 104 minutes. Libre adaptation de l’essai de Serge Halimi (1997). César 2013 du meilleur film documentaire.

Les médias modernes aiment à se proclamer « contre-pouvoir », et se vanter de leur « indépendance », se constituant en rempart de la liberté de parole et de pensée. Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir économique et politique. Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations pré-mâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur. En 1932, Paul Nizan publiait Les Chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en gardiens de l’ordre établi. Aujourd’hui, les chiens de garde, ce sont ces journalistes, éditorialistes et experts médiatiques devenus évangélistes du Marché financier et gardiens de l’ordre social ultra-libéral. Sur le mode sardonique, Les Nouveaux chiens de garde dresse l’état des lieux d’une presse volontiers ignorante des valeurs de pluralisme, d’indépendance journalistique et d’objectivité qu’elle prétend incarner. Le film pointe la menace croissante d’une information pervertie en marchandise, et dénonce la collusion entre les élites politiques, médiatiques et financières, en prenant pour exemple le Club du Siècle. Le film est construit sur de nombreux extraits d’émissions de télévision ou de radio, des animations infographiques et des analyses par le journaliste de France 3 Michel Naudy, les économistes Jean Gadrey et Frédéric Lordon, Henri Maler animateur d’Acrimed et le sociologue François Denord.

Liens : Wikipédia •


LE CERVEAU D'HUGO

Documentaire-fiction de Sophie Réveil (France 2012). Durée 97 minutes.

Hugo est né avec ce handicap qu'on appelle l'autisme. Il aime se décrire comme un martien au pays des «neurotypiques», les être humains dits normaux. Ce petit garçon est une véritable énigme. Doué d'une intelligence remarquable, il est même un génie dans son domaine : le piano. Ce documentaire- fiction, avec la voix de Sophie Marceau, raconte son histoire depuis sa naissance jusqu'à ses 22 ans. C'est l'acteur Thomas Coumans qui endosse son rôle, et Arly Jover qui prend celui de sa mère. La fiction est complétée par des images d'archives, des témoignages d'enfants touchés par la maladie et ceux de leurs parents, pour retracer l'histoire de l'autisme.

Autant prévenir d'emblée ceux que le sujet pourrait faire fuir : c'est un film sur l'autisme à la fois profond et léger, empli de témoignages graves, mais aussi drôles et émouvants. La réalisatrice l'a conçu sur le même modèle que son précédent documentaire-fiction, Un coeur qui bat, sur la transplantation cardiaque. S'y entremêlent une histoire fictive, des témoignages d'autistes — Asperger ou « de haut niveau », c'est-à-dire dotés d'une intelligence normale ou supérieure à la moyenne mais souffrant de graves troubles de la communication et de la socialisation — et de leurs parents. Ainsi que des images d'archives sur l'histoire de la prise en charge de l'autisme et sur les dernières découvertes et pistes scientifiques. Des comédiens incarnent Hugo, de la naissance à l'âge adulte. Longtemps muet, Hugo n'est pas un enfant comme les autres. Les médecins pensent d'abord qu'il n'acquerra jamais la parole. Plus tard, il se découvre un talent spectaculaire pour le piano et une passion immodérée pour Glenn Gould. D'aucuns jugeront ce parcours trop romanesque. Cette partie fictive remplit en tout cas parfaitement son rôle consistant à illustrer, éclairer, prolonger les propos des autistes qui s'expriment. Lesquels livrent une représentation intérieure pour le moins lumineuse. Citons Luna, autiste et photographe : « Je me vois comme une femme puzzle. Ma vision est fragmentée, je suis fragmentée. Pour ranger mon appartement, il faut d'abord que je prenne des photos des endroits, car je ne vois pas l'ensemble. »

Liens : Wikipédia • Télérama




  1. Cinéma




COMME UN LION

Drame de Samuel Collardey (France 2013). Avec Marc Barbé, Mytri Attal, Anne Coesens, Jean- François Stevenin. Durée 1h45.

Mitri a 15 ans et vit dans un village au Sénégal. Comme tous les jeunes de son âge, il joue au foot en rêvant du Barça et de Chelsea. Lorsqu’un agent recruteur le repère, Mitri croit en sa chance. Mais pour partir à l’assaut des grands clubs européens, il faut payer. La famille se cotise et s’endette pour l’aider. Une fois à Paris, tout s’écroule : Mitri se retrouve abandonné sans un sou en poche, et ne peut imaginer affronter la honte du retour au village. Une odyssée faite de débrouilles commence alors. Mais son rêve de foot le rattrapera au coin d’une rencontre.

Liens : Allociné • Télérama


GOOD MORNING ENGLAND

Titre original : The boat that rocked. Comédie de Richard Curtis (Grande-Bretagne / France / Allemagne - 2009). Avec Tom Sturridge, Philip Seymour Hoffman, Rhys Ifans. Durée 2h15.

En 1966, alors que la BBC ne diffuse que deux heures de rock par semaine, un ministre britannique tente de débarrasser le pays des ondes "obscènes" émises depuis un navire par une radio pirate. Une comédie sur la vie des DJ à bord, éminemment mariole. Situations de vaudeville, et bande originale fracassante, des Beach Boys aux Kinks, en passant par les Who, Stones, Box Tops, Turtles, Troggs, Donavan...

Liens : Allociné • Le Monde • La vraie histoire de Radio Caroline


LES GRANDES ONDES (À L'OUEST)

Comédie franco-suisse de Lionel Baier. Sortie en 2014. Durée 84 minutes. Avec Valérie Donzelli, Michel Vuillermoz, Patrick Lapp.

Comédie pour rire entre l’Histoire et la Suisse, qui permet de découvrir la radio des années 70. Inspiré d’une histoire vraie. En 1974, le patron de la radio suisse romande, se fait enguirlander par un conseiller fédéral alémanique: il doit diffuser des reportages optimistes ! Il envoie sa maîtresse et journaliste enquêter sur les brillantes réalisations suisses au Portugal. Avec un grand reporter et un technicien très attentif à sa camionnette VW Combi de fonction. Le 25 avril éclate une nouvelle : les militaires sont descendus dans la rue, la révolution des oeillets est en marche...


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