Depuis mardi, un micro-climat estival règne sur le festival Bêtes de Scène …
Si la grisaille de ce mois de juillet vous plombe le moral, venez au festival. Depuis le début de Bêtes de scène, le Noumatrouff bénéficie d’un micro-climat quasi-tropical, pluie en moins. La recette : une salle comble donc surchauffée, un public enthousiaste et des groupes catalysateurs d’énergie. Exemple mardi soir avec La Vieille Ecole et Sergent Garcia. Les rappeurs mulhousiens ont une fois de plus « mis le feu». Rythmes impeccables, diction irréprochable au service de textes intelligents et pleins d’humour, La Vieille Ecole a trouvé la formule magique, capable d’accrocher jusqu’aux plus réfractaires au rap. Une entrée en matière de choix pour annoncer le Sergent Garcia. Encadré de ses deux lieutenants – excellents danseurs – et les arrières assurés par une section cuivres et percussions magistrale, la troupe du Sergent Garcia a fait exploser le thermomètre. De son passé de rocker alternatif, le Sergent a conservé sa conscience politique et son énergie scénique, aujourd’hui au service d’une salsa fougueuse, mâtinée de ragga, de reggae et de ska. Pour cette dernière date de leur tournée, la section Garcia avait choisi de faire la fiesta et le public était là pour ça.
Anne SCHURRER
Une entrée rap, un menu salsa et un dessert de choix : un boeuf Vieille Ecole/Sergent Garcia. (Photo « L’ALSACE »-Darek Szuster)